Je me souviens

Georges Perec 1936-1982

" Je me souviens " 1978 - Recueil de bribes de souvenirs

Perec présente cet exercice de mémoire , ces " Je me souviens " sont :

" des petits morceaux de quotidien , des choses que , telle ou telle année , tous les gens d'un même âge ont vues , ont vécues , ont partagées , et qui ensuite ont disparu , ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine de faire partie de l'Histoire , ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'Etat , des alpinistes et des monstres sacrés . Il arrive cependant qu'elles reviennent , quelques années plus tard , intactes et minuscules , par hasard , ou parce qu'on les a cherchées , un soir , entre amis ; c'était une chose qu'on avait apprise à l'école , un champion , un chanteur ou une starlette qui perçait , un air qui était sur toutes les lèvres , un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens , un best-seller , un scandale , un slogan , une habitude , une expression , un vêtement ou une manière de le porter , un geste , ou quelque chose d'encore plus mince , d'inessentiel , de tout à fait banal , miraculeusement arraché à son insignifiance , retrouvé pour un instant , suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie . "

Ce Blog

Pour que vous compreniez mon blog :
c'est comme une grosse chenille ( " berk ! " a fait un ami , " changes d'image ! ça ne donne déjà plus envie ! " ) , avec plein d'anneaux !

Des chapitres ( Danse , Années 50 , Design , Indiens , Cap-Ferret , etc.....) : à l'intérieur desquels je viens rajouter des articles au gré de mes envies ou de mes souvenirs .
Des articles avec photos ou vidéos à l'appui et quelques fois un petit commentaire perso , qui vous disent tout ce que j'aime dans la vie , ce qui me fait vibrer et que j'essaye de vous faire partager et aimer le plus possible , en vous donnant moult détails !

Et puis intercalés entre les chapitres , mes Humeurs du Jour : des textes que j'écris quand quelque chose m'a ulcéré ou à l'inverse remplie de joie , ou des souvenirs en forme d'anecdotes sur ma vie .

Si vous voulez ne rien louper au fil du temps , allez direct au menu déroulant à droite , pour voir ce que j'ai rajouté de nouveau à l'intérieur d'un chapitre ! ( puisque mes ajouts ne sont pas chronologiques ) ou si j'ai rajouté une nouvelle humeur du jour .

Bien sûr , je trouverais adorable que vous répondiez à mon sondage , dans la colonne de droite ! ( entièrement anonyme )
Mais vous serez carrément des amours si vous me laissez des commentaires ....( et arrêtez de me dire : " j'ai voulu te laisser un commentaire : ça ne marche pas ! " si si , ça marche très bien ! c'est juste que comme je " modère " les commentaires , ils n'apparaissent pas tout de suite ! )

lundi 31 décembre 2007

Mes 3 VOITURES Fifties préférées

Elvis Presley disait : " Ambition is a dream with a V8 engine "
( L'ambition, c'est un rêve avec un moteur V8 )

La 300 SL : " La voiture la plus puissante du monde " à sa sortie

Ma préférée ( la plus rare ) : 1°photo le Roadster 300SL , sans les ailes papillons , et en blanc , interieur cuir marron !







Les Mercedes-Benz 190 et 300SL « papillon » sont des modèles d'automobiles à deux places coupé et cabriolet du constructeur allemand Mercedes-Benz commercialisée de 1954 à 1963 entré depuis dans la légende des automobiles de rêve



1 Historique
2 Portes papillons
3 Premier moteur à injection directe d’essence
4 Histoire en course
5 Dimensions
6 190SL

Historique
Le modèle 300SL, basé sur une voiture de compétition à succès, est célèbre pour être la première voiture équipée de l'injection d'essence. " 300 " indique que le moteur possède une cylindrée de trois litres.
80% de la production fut vendue aux Etats-Unis , ainsi que l’avait prédit son importateur Max Hoffmann, ce qui contribua fortement dans ce pays à donner à Mercedes-Benz une image de voitures sportives et même sexy. Elle était construite en acier à l'exception du capot, des portes et du coffre qui étaient en aluminium. Il était possible de commander une carrosserie tout en aluminium qui permettait d’alléger le véhicule de 80 kg pour un prix plus élevé (seulement 29 exemplaires furent ainsi produits en 1955 (26 ex.) et 1956 (3 ex.) .

Portes papillons
Le coupé est doté de portes papillons, solution technique adoptée à cause du châssis tubulaire et du seuil élevé de la porte. Ces portes papillons ont comme inconvénient majeur de déverser l'eau de pluie sur la tête des occupants lors de leur ouverture. Il fut vendu de 1954 à 1957 . L’entrée et la sortie de la voiture requiert un peu de gymnastique en obligeant à glisser ou s’asseoir d’abord sur le seuil. Cela est facilité par le basculement du volant.

Premier moteur à injection directe d’essence
Le moteur incliné à 50º à gauche pour permettre un capot bas est le 3 litres six cylindres en ligne de la berline, avec un système d'injection Bosch mécanique qui doublait largement la puissance, de 115 chevaux en version carburateur le moteur passe à 240 chevaux à 6 100 tours/mn. Ce nouveau système, basé sur certains brevets Citroën concernant la turbulence en fin de compression, permettait une vitesse théorique de 235 Km/h, la transformant en l'automobile la plus rapide du monde à l’époque et en quelque sorte la premiere supercar.
L’aérodynamique joue un rôle important et les ingénieurs allèrent même jusqu’à installer des ailerons au-dessus des échancrures des ouvertures des roues. Étant donné le style général on a suggéré que ces ailerons furent ajoutés pour la rendre plus aguichante aux acheteurs états-uniens étant donné le kitsch du style de l’époque. À l’inverse des voitures des années 1950 la direction est raisonnablement précise et, la suspension indépendante assez confortable. Par contre la suspension arrière à demi arbres pivotants à cause des changements importants de chasse sur mauvais revêtement ou à haute vitesse est relativement capricieuse.

Histoire en course
La version originale SLR gagna les Mille Miglia 1955 avec une vitesse moyenne de 157,65 km/h sur 1 600 km ainsi que les 24 heures du Mans et divers grand prix.

Dimensions
Empattement: 240 cm
Longueur: 452 cm
Largeur: 179 cm
Hauteur: 130 cm
poids: 1,293 kg

190SL
La 190SL est l'œuvre des designers maison Karl Wilfert et Walter Hackert, qui reçoivent le mandat de créer une automobile ressemblant à la 300SL mais plus petite de 30 cm et, surtout, coûtant la moitié du prix de la 300SL.
Dérivée du châssis de la modeste berline 180, elle présente des portes classiques et, utilise le même moteur à quatre cylindres, arbre à cames en tête, double carburateur Solex développant 105 chevaux à 5.700 tr/min, ls transmission et ses suspensions , pour un poids de près de 1 150 kilos. Ses performances sont 171 km/h de vitesse de pointe le 0 à 100 km/h en 14,5 s, elle sera commercialisée jusqu'en 1963

La Chevrolet Corvette mais ......de 1957 ( simples phares ronds )











La Chevrolet Corvette est une automobile américaine célèbre, lancée pour la première fois le 30 Juin 1953 à Flint (Michigan). Un prototype aux lignes strictement identiques avait par ailleurs été lancé au début de l'année 1953 au Motorama GM, dans l'hôtel Waldorf Astoria de New-York . La première Corvette comportait déjà de nombreuses innovations : c'était la première voiture de série dont les lignes étaient directement issues d'un concept-car, et surtout, c'était la première voiture de série à posséder une carrosserie en fibre de verre (fiberglass en Anglais).

C1 (1953-1962)

Chevrolet Corvette roadster de 1958
La première Corvette. Dénommée « straight-axle » par les initiés, reste indissociable de l'image de l'Amérique des années 1950.
1953 - Le 30 juin, la première Corvette est construite. Elle est de couleur polo white, et son intérieur est rouge. Il s'agit d'un petit roadster 2 places en fibre de verre, doté d'un 6 cylindres Blue Flame Chevrolet de 150 chevaux.Pourtant son moteur est son point faible car peu performant. L'année modèle 1953 verra naître exactement 300 Corvettes, toutes identiques (à l'exception des premiers modèles, qui avaient des enjoliveurs de roues issus de la Bel Air).
marque CHEVROLET
modèle CORVETTE
finitions Convertible W/ Hardtop
année 1 9 5 7
quantité / prix 6339 exemplaires/ $3176
carrosserie cabriolet 2 portes 2 places avec Hardtop
moteur/boite V8 de 283cid - 220cv


PRODUCTION :
1957 a vu la fabrication de 6339 roadsters vendus $3176 pièce avec le V8 de 283cid
avec moult options possibles pourtant basique (chauffage, radio) ou très intéressantes (boite 4, boîte auto, moteur 283hp, cela plombe sérieusement le prix de base; les plus demandées sont le chauffage (5373), les flancs blancs (5019) et le hardtop (4055)
CE QUI CHANGE EN 1957:
apparition de l'injection (surcoût de $484 à $726 choisi sur 1040 commandes) et de la boîte 4 vitesses (surcoût $188 mais seulement 664 commandes vu s les 1393 boîtes auto choisies et la date tardive de l'arrivée de la boîte 4 le 9 avril)


COULEUR :
2189 carrosseries noires, 1320 rouges, 1273 blanches, bronze, argent, vert, bleu moins demandés
toutes les toiles des capotes sont beiges (sauf l'argent) ou noires (sauf bronze et argent) ou blanches
les jantes sont en général rouges, bronze sur la bronze et jaune sur la dorée
les intérieurs sont beige ou rouge (sauf cuivre et vert)
Corvette 56-57
La Corvette subie un profond restylage en 1956, Chevrolet en profitât pour effacer entre 1956 et 1957 tous les gros défauts qui ont fait que la Corvette avait tant de mal à se vendre et à séduire le grand publique. Pour cela les ingénieurs on pris l'initiative de faire de cette Vette une vrai voiture de sport avec un moteur puissant.
L'intérieur de la Corvette 1956 ne subit pas de grands changement par rapport à sa devancière, elle reçoit juste quelques éléments de confort supplémentaires tel des vitres coulissantes et non plus démontables comme avant.
A partir de 1956 Chevrolet commence à proposer quelques éléments en options, mais c'est seulement en 1957 que le constructeur vas permettre à ses clients de créer leur propre Corvette, et ce par le biais d'options orientées compétitions.
Sièges bacquet réglable couvert de vinyle Horloge, allume cigares Chauffage (option) Radio + 1 haut-parleur (option) Ceintures de sécurité (option) Lave glace (option)
Hard-top (option)
Cette Corvette ne fut pas une réelle révolution esthétique, mais plutôt une simple évolution du modèle apparu en 1953, les modifications majeurs sont: la disparition des grilles protèges phares et des feux arrières façon fusée , de l'apparition de flancs creusés et de prises d'air sur le capot.

On observe bien les nouveau phares
La prise d'air du capot est en fait un élément repris sur la Corvette du Motorama 1953
Les feux arrière arbore un style plus sobre que sur le modèle 1953
On remarque sur cette photo le flanc creusé, qui vas contribuer à forger l'image de la corvette

Cette nouvelle corvette commença sa carrière en 1956 avec l'ancien moteur V8 légèrement modifié, il fallu attendre 1957 pour que Chevrolet propose en option sur ce même V8 l'injection d'essence, technologie qui jusqu'à présent été réservé à la compétition. Pour parfaire le coté sportif de son auto le constructeur Américain proposait une multitude d'options qui permettait de transformer son auto en une véritable voiture de course (suspension sport renforcée, roues larges , boite 4 rapports)

La T-Bird de 1956-57

Je me souviens de ce jour d'hiver , où un ami m'a emmené à Monaco , en me disant " Tu vas voir , je vais te faire une surprise : tu vas adorer ! " et où je suis rentrée dans ce garage , tel le papillon moyen ! Le long des 4 murs : des juke-box , tous plus colorés les uns que les autres , que des modèles rares bien entendu ! Et au milieu : des princesses ! Flamboyantes , rutilantes , chromes en avant , selleries pastels , pneus à flancs blancs . Le propriétaire des lieux m'a allumé la lumière , ou plutôt , les centaines de lumière devrais-je dire , car avec le nombre d'ampoules qu'il y a sur un juke.....Je ne sais combien il y en avait.....de ces demoiselles endimanchées , jusqu'au petit cheval qui se cabre ! Mais mon coeur n'a fait qu'un tour quand je l'ai vu !!! LA 57 , bicolore saumon et blanche , cuirs assortis ! Je passais de " Alice aux Pays des Merveilles " à " Un Amour Infini " en l'espace d'un instant ! Sensualité comprise : vous avez déjà senti le toucher-velours , épais , de ces carrosseries ? moi je l'ai fait TOUT L'APRES-MIDI !!! Oui , j'ai caressé une voiture , intérieur extérieur , toute seule dans mon hangar - laissant un propriétaire ( presque ) blasé et mon ami s'enfermer au soleil d'une baie vitrée surplombant la baie se raconter leurs histoires d'hommes - pour m'ouvrir charnellement à une voiture ! Et je n'en ai pas honte !








marque FORD
modèle THUNDERBIRD
finitions Convertible w/ Hardtop
année 1 9 5 7
quantité/prix 21 360 exemplaires / $3408
carrosserie cabriolet 2 portes 4 places
moteur/boite voir production


PRODUCTION 1957
en 1957 Ford produisait les modèles suivants: CUSTOMLINE, FAIRLANE et.... THUNDERBIRD
Ici nous avons affaire à une THUNDERBIRD.
Elle n'existait qu'en version convertible au prix de $3408 pour chacun des 21380 exemplaires de 1957.
15631 l'année précédente et 37892 l'année suivante pour info.
au niveau motorisation, il y avait quatre possibilités:
THUNDERBIRD V8 de 292ci et 212cv à 4500t/mn (moteur Ford code D) carburateur Holley quadruple corps
THUNDERBIRD SPECIAL V8 de 312ci et 245cv à 4500t/mn (moteur Ford code D) carburateur Holley quadruple corps
THUNDERBIRD SPECIAL (8V) V8 de 312ci et 215cv en boita manuelle et 270cv en boite auto à 4800t/mn (moteur Ford code E) double carburateur quadruple corps
THUNDERBIRD SPECIAL SUPERCHARGED V8 de 312cid et 300cv à 4800t/mn (moteur Ford code E) carburateur Holley quadruple corps et Paxton Supercharged
la première Thunderbird de l'année 1957 est sortie de Dearborn (banlieue industrielle de Detroit) en octobre 1956

Fangio : Circuit de Monza 1957

Belle qualité d'image pour apprécier un pilote qui a marqué l'histoire de la formule 1 pour ses 5 titres de champion du monde dans les années 50

" Comme un garçon j'ai les cheveux longs
Comme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
Comme un garçon moi je suis têtue
Et bien souvent moi je distribue
Des corrections faut faire attention
Comme un garçon

Pourtant je ne suis qu'une fille
Et quand je suis dans tes bras
Je n'suis qu'une petite fille
Perdue, quand tu n'es plus là

Comme un garçon moi j'ai ma moto
Comme un garçon je fais du rodéo
C'est la terreur à 200 à l'heure
Comme un garçon
Comme un garçon je n'ai peur de rien
Comme un garçon moi j'ai des copains "
etc....

Chanson de Sylvie Vartan 1968

Dîtes-moi que vous vibrez autant que moi...

dimanche 30 décembre 2007

HUMEUR du JOUR : Grégory Lemarchal


Grégory Lemarchal ( 1983-2007 ) , vous savez ? " la voix d'un ange " , la mucoviscidose , la Star Academy et tutti quanti !
J'avais juste envie de dire un mot sur lui , sur ce ptit bonhomme de 24 ans et ce grand chanteur
A l'époque , la Starac 4 , c'était la première fois que je trouvais quelqu'un enfin digne de Balavoine , dans son interprétation de " SOS d'un terrien en détresse " et pourtant nombreux s'y étaient collés .
Ensuite.......il a fait ce qu'il a fait , comme genre de musique , de la variété , ce n'est pas ma tasse de thé .
Mais 4 octaves ( de tessiture ) , c'est 4 octaves ! Et ça ne se discute pas !
Alors oui , les hommages qui lui sont rendus sont dégoulinants de bons sentiments ! Mais comment pourrait-il en être autrement ? En attendant , il n'y a pas grand monde à mettre en face , quand il s'agit de chanter comme lui !
Il attendait une greffe de poumons qui n'est jamais arrivée et il a ainsi fait la nique , en partant , à ceux qui disent que " l'on achète sa place dans les files d'attente de dons d'organes " !
Il était jeune-beau-riche et pourtant il est parti !!!

Il restera avant tout pour moi un regard

Site officiel de l'Association Grégory Lemarchal

LES ANNEES 50

Et me voilà arrivée à ma deuxième passion ( ou ma première ? ) :

Les Années 50

Et principalement l'année 1957 , allez savoir pourquoi....

J'aurais pu commencer n'importe où ! ( Cinéma , Musique , Arts plastiques , Architecture , Auto-Moto , Design , Livres ou même Faits Divers....) : j'aime ( presque ) tout dans les années 50 et tout m'interesse

J'ai commencé par Elle

A tribute to Miss Monroe : Innocent

Marilyn et Pop-Rock : un régal !
Fuel : Innocent

Satan, you know where I lie
Gently I go into that good night
All our lives get complicated
Search for pleasures overrated
Never armed our souls
What the future would hold
When we were innocent

Angels, lend me your might
Forfeit all my lives to get just one right
All those colors long since faded
All our smiles are confiscated
Never were we told
We'd be bought and sold
When we were innocent

This prayer is for me tonight
This far down that line and still ain't got it right

And while confessions not yet stated
Our next sin is contemplated
Never did we know
What the future would hold
Or that we'd be bought and sold
When we were innocent, innocent
When we were innocent

Marilyn Monroe : River of no Return

Qui a dit que " la blonde idiote " n'interprétait pas ses chansons ?

Marilyn douloureusement nostalgique

" There is a River
Called the River of No Return.
Sometimes it’s peaceful,
And sometimes wild and free.
Love is a traveller
On the River of No Return,
Swept on forever
To be lost
In the stormy sea "

titre phare du film The River of no Return d'Otto Preminger 1954
avec Robert Mitchum et Rory Calhoun

Magnifique film entièrement tourné dans des décors naturels et en CINEMASCOPE

Marilyn Monroe : One Silver Dollar

Marilyn songeuse

toujours The River of no return

Oubliez les plumes , la tenue de saloon ( mais oui , Messieurs ! même vous ! allez-y , essayez , faites un petit effort ! ) et ne retenez que sa voix grave , sensuelle , puis ces notes qui s'envolent...
Et retenez Mitchum aussi , bien sûr !

One silver dollar
Bright silver dollar
Changing hands, Changing hands
And lustily rollin'
Wasted or stolen
Changing hands, Changing hands
Spent for a beer he's drinking
Won by a gambler's lost
Pierced by an outlaw's bullet
And found in the blood red dust
One silver dollar, worn silver dollar
Changing hands, Changing hands
Love is a shining dollar
Bright as a church bell's chime
Gambled and spent, and wasted
And lost in a dust of time
One silver dollar, worn silver dollar
Changing hearts, Changing lives
Changing hands

Marilyn Monroe : Down in the Meadow

Si si....il y a du son ! Montez-le !

Marilyn épanouie

encore The River of no Return

When Mister South wind sighs in the pine
Old Mister Winter whimpers in wine
Down in the meadow, under the snow
April is teaching green things to grow
When Mister West Wind Howls in a glade
Old Mister Summer nods in the shade
Down in the meadow deep in the brook
Catfish are waiting for the hook

Old Lady Blackbird flirts with the scarecrow
Scarecrow is waving at the moon
Old Mister Moon makes hearts everywhere
Go Bump, bump, with the magic of June

When Mister East Wind shouts over head
Then all the leaves turn yellow and red
Down in the meadow, cornstalks'll hide
Pumpkins are ripe and ready for pie !

"Repeat"

When Mister Northwind rolls on the breeze
Old Father Christmas trims over trees
Down in the meadow, snow softly glees
Earth goes to sleep and smile in her dream

Marilyn Monroe : My Heart Belongs to Daddy

Qui eut-cru avant ça qu'un pull pouvait être sexy ?
Et puis ce doux ronronnement français qu'elle nous fait , la jolie chatte , c'est tellement craquant !
C'est autre chose que la version comico-compassée de Lena Horne !
Retenez surtout cet exercice de style ( chant et danse ) et oubliez le film...
Si vous voulez vraiment la voir jouer , alors The Misfits fera l'affaire ! Enfin moi ... ce que j'en dis....

tiré du film : Let's make love de George Cukor 1960 ( en français : Le Milliardaire )
avec Yves Montand et Tony Randall
Chanson de Cole Porter

HUMEUR du JOUR / SOUVENIR : Ava Gardner , Le Plus Bel Animal Du Monde

C'est ainsi qu'elle fut surnommée
1922-1990
MA plus belle femme du monde

The Barefoot Contessa ( La Comtesse aux pieds nus ) de Joseph L. Mankiewicz 1954
avec Humphrey Bogart

Des pieds nus , un tempérament , une extraordinaire présence , une beauté impériale , des illusions/désillusions face au bonheur.



Un souvenir
Je suis quand même , faute de ne pouvoir la rencontrer , arrivée à en parler avec quelqu'un qui l'avait approché....de près .
J'avais appris que Claude Terrail ( La Tour d'Argent ) , qui , n'en déplaise à Claude Lebey ( Guide Michelin ) , reste quand même pour moi un des grands de la restauration française , l'avait reçu à sa table et plus encore , vers la fin des années 50 , pas longtemps avant qu'elle ne rencontre Luis Miguel Dominguin, torero célèbre . Claude Terrail qui dans son jeune âge rêvait de devenir comédien de théâtre et de cinéma .
Un jour où j'y allais dîner , lorsqu'il vint à notre table remercier mon père qui 1 fois par an lui apportait en toute illégalité , son " caviar des petits oiseaux " , ses ortolans , ma mère ne put s'empêcher à ma grande honte , de lui dire toute l'admiration que j'avais pour lui , sans se douter que cette admiration....ne venait pour moi ( à ce moment là ) QUE du fait qu'il avait fréquenté MA diva.....
Lui , toujours chic , classe , et vieille france , et toujours flatté des hommages que lui rendaient de jeunes femmes , me dit , au bout de quelques phrases : " il est toujours agréable de voir que la jeune génération reconnaît votre travail " .
Seulement voilà.......je n'ai jamais été un foudre de diplomatie , encore moins quand je me sens intimidée ! c'est-à-dire les moments où je devrais faire le plus attention.....En revanche , je suis intègre . Et je ne voulais pas , du haut de mon jeune âge , que cet homme crois ce qui n'était pas....
Alors je me lançais dans une réponse qui je le croyais , allait être très alambiquée et je répondis , après m'être grattée la gorge : " heu...oui , mais vous , je m'en moque un peu ! c'est surtout Ava Gardner qui m'intéresse ! " L'HORREUR TOTALE !!! Vous savez , le moment où vous entendez des mots sortir de votre bouche , comme si vous assistiez impuissant à la conversation de quelqu'un d'autre , et que vous vous dîtes , alors même que votre phrase n'est pas finie : " oh non !!! je n'ai pas dit ça !!! " Tout le monde a connu ça , non ? parce que moi des centaines de fois !
Peut-être les millésimes grandioses que l'on buvait à cette table avaient-ils aussi leurs parts de responsabilité...
Au tour de ma mère d'être rouge de honte ! et de bégayer des excuses en me foudroyant du regard !
Quant à Claude Terrail , était-ce son sens inné du commerce , sa politesse des rois , ou bien le regard bienveillant que jette le vieux lion sur le lionceau qui a voulu le griffer , il........éclata de rires !!!!!!!!! et me répondit avec beaucoup de tendresse : " mais que veux-tu savoir ? je serais ravi de te raconter ..."
Cela fait partie de mes plus belles soirées......

A Tribute to James Dean

Décédé à l'âge de 24 ans , le 30 Septembre 1955 , au volant de sa Porsche Spider , en se rendant par la route....sur un circuit où il devait courir .

Michael Bubble : Dream a little dream of me

Elvis Presley disait : " I knew by heart all the dialogues of James Dean's films ; I could watch Rebel Without a Cause a hundred times over." (Je connaissais par coeur tous les dialogues de tous les films de James Dean, je pouvais regarder la fureur de vivre 100 fois de suite )

James Dean : Interview & Famous Drive Safely Spot

Sa façon de répondre typique , au début , où l'on se demande toujours un peu ce qu'il a fumé...
Ses sourires enjôleurs et morpions de sale gosse
L'ironie de sa dernière réplique...

Gloire au Rock 'n' Roll !

Elvis Presley disait : " I don't know anything about music. In my line, you don't have to. "
( Je ne connais rien à la musique. De là où je viens, t'es pas obligé )

Le rock ’n’ roll (pour rock and roll), ou simplement rock, est un genre musical qui mêle le blues noir et le rythm and blues en premier lieu, avec une culture blanche marquée par la musique country notamment. Le rock devient par la suite une véritable philosophie avec sa cohorte culturelle, du cinéma aux bandes dessinées en passant par la mode vestimentaire
Le rock'n'roll est un « enfant » du blues , le rythme ternaire (division du temps) de celui-ci étant remplacé par un rythme binaire et le tempo devenant plus soutenu. Il convient ici de distinguer rythm and blues et rock'n'roll, même si la tâche apparaît délicate de la fin des années 1940 à 1954. Citons ici le Capitaine Glenn Miller qui invente la structure musicale du Rock n'Roll en 1943 avec son tube In the Mood et Fats Domino qui fait du Rock'n'Roll dès 1948 sans le savoir. Ike Turner prétend lui aussi avoir interprété le premier rock Rocket 88 en 1951. L'étiquette rock'n'roll a, dans un premier temps, été utilisée pour distinguer le Rhythm and Blues des Afro Américains de celui des blancs et ce pour des raisons liées à la politique raciale de l'époque. Il était inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les disquaires que les noirs. Le style particulier du rhythm and blues blanc a donc servi de prétexte pour une nouvelle étiquette « rock n roll ».
En 1951, le disc jockey Alan Freed anime une émission appelée Moondog's Rock And Roll Party. C'est la première diffusion du rock'n'roll à une large audience. C'est ce DJ radio qui trouve son nom au Rock'n'Roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les années 1940 dans certaines chansons de rhythm and blues et qui signifie en argot « faire l'amour ». Alan Freed est le premier DJ blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d'ailleurs sa peau en 1959.
Le terme rockabilly désigne la première forme historiquement identifiable de rock'n'roll, il s'agit essentiellement d'un croisement de rhythm and blues et de musique country. Elvis Presley et Bill Haley sont deux précurseurs chez les chanteurs blancs. Elvis Presley, surnommé The King (« Le Roi du Rock and Roll »), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avec That's Alright Mama et collectionnera très rapidement les succès, mais c'est Bill Haley and The Comets qui signent officiellement l'acte de naissance du rock'n'roll pour de nombreux historiens avec le titre Rock Around the Clock (reprise de Sonny Dae and His Knights, 1952). Ce premier tube de l'histoire du « rock » qui figure au générique du film Graine de violence est N°1 des hit-parades aux USA (8 semaines) et au Royaume-Uni (3 semaines) en 1955. Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran et Gene Vincent s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à Chuck Berry tout particulièrement. N'oublions pas Little Richard, qui sur son premier 45 tours, signe quatre des plus grands standards de rock, à savoir : Tutti Frutti, Long Tall Sally, Rip It Up et Ready Teddy.
Le rock'n'roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en 1959. On annonce alors la mort du rock et il est vrai qu'aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les chanteurs sont désormais très consensuels et Elvis est institutionnalisé, cantonné aux ballades. Le rock'n'roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles comme la surf music de la côte ouest ou le rock garage au nord.
Vers la fin des années 1950, et le début des années 1960, on entend de plus en plus de titres de rock'n'roll plus « sages », plus « doux » et qui vont engendrer la musique pop : The Everly Brothers - All I Have To Do Is Dream (1958), le rock'n'roll Beat de the Weaver Temptations- Ouh ! Ah ! Temptations ! (1959), Johnny Burnette (en)- Dreamin' et You're Sixteen (composée par les Frères Sherman) (1960) Del Shannon (en) - Runaway ((en)) (1961), Brian Hyland (en) - Sealed With A Kiss (1962), Lee Dorsey (en) - Ya ya (1962), etc.
Le « pur » rock'n'roll/rockabilly tend à disparaître, hormis quelques rares titres comme Roy Orbison - (Oh !) Pretty Woman (1964) et Sam the Sham & the Pharaohs - Wooly Bully (1965)...

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_and_roll
car le reste de la page est interessant aussi

Elvis....jusqu'au 20 Janvier 1958

Après.......
après , il est parti faire son service militaire
après , sa mère est morte
après , rien n'a été comme avant...

King Creole était pour James Dean à la base et le personnage passa du boxeur au chanteur

King Creole de Michael Curtiz 1958
Chanson écrite par Jerry Leiber & Mike Stoller pour Elvis Presley

Déhanchement de 1957

Jailhouse Rock ( Le Rock du bagne ) de Richard Thorpe 1957
Chanson écrite par Jerry Leiber and Mike Stoller pour Elvis Presley

The warden threw a party in the county jail.
The prison band was there and they began to wail.
The band was jumpin' and the joint began to swing.
You should've heard those knocked out jailbirds sing.
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Spider Murphy played the tenor saxophone,
Little Joe was blowin' on the slide trombone.
The drummer boy from Illinois went crash, boom, bang,
the whole rhythm section was the Purple Gang.
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Number forty-seven said to number three:
"You're the cutest jailbird I ever did see.
I sure would be delighted with your company,
come on and do the Jailhouse Rock with me."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

The sad sack was a sittin' on a block of stone
way over in the corner weepin' all alone.
The warden said, "Hey, buddy, don't you be no square.
If you can't find a partner use a wooden chair."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Shifty Henry said to Bugs, "For Heaven's sake,
no one's lookin', now's our chance to make a break."
Bugsy turned to Shifty and he said, "Nix nix,
I wanna stick around a while and get my kicks."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock

I Can't Help Falling in Love with You

Ben là....vous êtes obligés ! de vous concentrer sur la voix ....

Wise men say only fools rush in
but I can't help falling in love with you
Shall I stay
would it be a sin
If I can't help falling in love with you

Like a river flows surely to the sea
Darling so it goes
some things are meant to be
take my hand, take my whole life too
for I can't help falling in love with you

Like a river flows surely to the sea
Darling so it goes
some things are meant to be
take my hand, take my whole life too
for I can't help falling in love with you
for I can't help falling in love with you

Are You Lonesome Tonight ?

Concentrez-vous sur la voix ....

L'homme qui disait : " When you're not in love, you're not alive."
( Quand vous n'êtes pas amoureux, vous n'êtes pas vivant )

Are you lonesome tonight,
do you miss me tonight?
Are you sorry we drifted apart?
Does your memory stray to a brighter sunny day
When I kissed you and called you sweetheart?
Do the chairs in your parlor seem empty and bare?
Do you gaze at your doorstep and picture me there?
Is your heart filled with pain, shall I come back again?
Tell me dear, are you lonesome tonight?

I wonder if you're lonesome tonight
You know someone said that the world's a stage
And each must play a part.
Fate had me playing in love you as my sweet heart.
Act one was when we met, I loved you at first glance
You read your line so cleverly and never missed a cue
Then came act two, you seemed to change and you acted strange
And why I'll never know.
Honey, you lied when you said you loved me
And I had no cause to doubt you.
But I'd rather go on hearing your lies
Than go on living without you.
Now the stage is bare and I'm standing there
With emptiness all around
And if you won't come back to me
Then make them bring the curtain down.

Is your heart filled with pain, shall I come back again?
Tell me dear, are you lonesome tonight?



Mesdames , ça y est ? vous avez eu un orgasme ?

Quand Elvis se parodie lui-même : Fever

Avec humour
contrairement à ceux qui pensaient qu'il se prenait au sérieux
ou du moins pas encore à ce moment-là
Vous avez vu le signe de croix , ébauché , qu'il hésite à terminer ? il demande pardon à sa mère de ses " sexies-bêtises " !

Fever , chanson de 1956 , dont la plus célèbre version est celle de Peggy Lee
Reprise ici , en live , par Elvis , en 1973 , lors de son concert à Hawaii

Never know how much I love you
Never know how much I care
When you put your arms around me
I get a fever that's so hard to bear

You give me fever when you kiss me
Fever when you hold me tight
Fever in the morning
Fever all through the night.

Ev'rybody's got the fever
that is something you all know
Fever isn't such a new thing
Fever started long ago

Sun lights up the daytime
Moon lights up the night
I light up when you call my name
And you know I'm gonna treat you right

You give me fever when you kiss me
Fever when you hold me tight
Fever in the morning
Fever all through the night

Romeo loved Juliet
Juliet she felt the same
When he put his arms around her
He said 'Julie, baby, you're my flame
Thou giv-est fever when we kisseth
Fever with the flaming youth
Fever I'm afire
Fever yea I burn for sooth'

Captain Smith and Pocahantas
Had a very mad affair
When her daddy tried to kill him
She said 'Daddy, o, don't you dare
He gives me fever with his kisses
Fever when he holds me tight
Fever, I'm his misses,
Oh daddy, won't you treat him right'

Now you've listened to my story
Here's the point that I have made
Cats were born to give chicks fever
Be it Fahrenheit or centigrade
They give you fever when you kiss them
Fever if you live and learn
Fever till you sizzle
What a lovely way to burn
What a lovely way to burn
What a lovely way to burn

Et quand d'autres le font

Ladies and Gentlemen , Miiiister .......Eddiiiiiie Murphy !

vendredi 28 décembre 2007

HUMEUR du JOUR : La Complainte de l'Amie

Comment te dire ?
Tu...... dérapes !
Tu t'es perdu Petit Poucet !
" Il y a longtemps que je n'ai pas écrit " m'avait-il dit " " et faire ce blog me permettra de m'y remettre doucement..." : j'étais si heureuse ! Enfin du concret ! Après une longue abstinence.....
Et ça partait bien...........: des mots , des mots frais et des mots anciens , un début de personnalité livré.........
Et puis tout d'un coup : la mort ! La mort de l'auteur , la mort de sa personnalité , comme un grand aigle noir dont l'envergure recouvre le petit moineau . Plus de mots . Juste des images . Et puis une ode . Ode au cas . Et l'oisillon s'évertue , se débat , essaye de roucouler , recueille les postillons du Maître ( à penser comme lui ) quand il éternue , ça vire à la parodie Dobby !
Bien sûr ! que les seconds rôles aussi , sont importants : ils mettent en valeur le premier !
Je te sens noyé dans une cour effrénée , où tu mélanges les notions telles qu'admiration , amitié , servitude , grandeur , culture ou même , complicité - quid de la générosité ? -..........tu as passé l'âge !
Bien sûr qu'un être vous manque et tout est dépeuplé ! Mais un seul peuplier ne fait pas une forêt ! Ne dit-on pas " un de perdu , 10 de retrouvés " ? Et tel le phoenix , j'espérais que tu renaîtrais de SES cendres ........ et qu'un de perdu te ferais te retrouver .
Libères-toi ! ( Ce qui ne t'empêcheras pas de continuer à aimer ) Montre au Soleil que toi aussi tu rayonnes ! Il n'est que temps..........

jeudi 27 décembre 2007

ECOLOGIE : Etat de la Planète

Le point sur l'état de la planète, avec l'inventaire des dégâts causés par l'homme à l'environnement, et les premiers signes des réactions de l'écosystème.

http://www.syti.net/EtatPlanete.html

ENVIRONNEMENT : Encore un Mensonge de Bush

Guerre secrète contre l'environnement : Après avoir refusé de signer les accords de Kyoto, autorisé les forages pétroliers dans une réserve naturelle d'Alaska et supprimé toutes les subventions à l'énergie solaire, Bush va livrer les séquoias géants à l'exploitation forestière.

Mais il affirme sans vergogne que 90% de la pollution mondiale provient de....l'Europe ( industries et voitures ) !!!

De toutes façons , le " à qui la faute " n'a aucun interêt ! C'est passéiste ! Le plus interessant est " qui va faire avancer le schmilblick ? "
La plus belle réponse serait : Nous tous ENSEMBLE !

http://www.syti.net/BushEnvironnement1.html

Jean Gabin : Maintenant je sais

Parcequ'on me l'a demandé suite à mon texte sur les indiens .
Parceque je suis fan de cet essai , de sa voix , du texte et de la diction ( une ptite pensée pour Audiard , siouplait )

mercredi 26 décembre 2007

LES INDIENS D'AMERIQUE DU NORD

HUMEUR du JOUR : Les Indiens....


...mais ceux des Grandes Plaines ( Cheyennes , Comanches , Sioux , Omahas ) et du Sud ( Sud-Ouest : Apaches , Navajos , Pueblos ; Sud-Est : Cherokees ) exclusivement . C'est une passion ! UNE de mes passions ! mais dans le trio de tête !
D'où cela vient-il ?
Petite , je n'avais pas souvent le droit de regarder la télé le soir sauf.....quand mon père estimait qu'il s'agissait d'un programme d'intérêt général , entendez par là , un goût qu'il avait lui-même et donc que les autres se DEVAIENT d'avoir ! Aussi avais-je droit .....aux westerns !!!
C'est là que je LES ai vus la première fois ! Et je promets que cela n'a pas été JUSTE une réaction épidermique à mon père - avec lequel j'étais en conflit sur à peu près tout - ardent défenseur des cow-boys ! Non , cela a été tout de suite bien au-delà ! Je confesse avoir bien eu une réaction épidermique .....non en m'opposant , mais en souscrivant ! ........je les trouvais tout simplement BEAUX ! Leurs corps , souvent imberbes , leurs cheveux longs , leurs vêtements , leurs accessoires , leurs parures , leurs tepees , leurs chevaux , leurs paysages........tout me paraissait beaucoup plus féerique que ce que je voyais dans la rue . Pourtant je voyageais énormément étant enfant , mais aucun peuple ne trouvait grâce à mes yeux à côté d'EUX ! Pas même les hindoues dans leurs magnifiques saris ou les Masaïs pour lesquels je reconnais avoir frôlé l'infidélité à mes chers indiens !!!
J'avais 4 ans : l'âge de demander un déguisement d'Indienne quand les autres choisissaient la Fée ou pire , la Marquise ! Et un tepee dans le jardin : ma " cabane à moi " . J'avais 10 ans : l'âge de monter à cheval comme EUX ! J'avais l'âge de la puberté et je jetais mon dévolu sur des garçons bruns à cheveux longs . J'avais 17 ans et je me mariais en Indienne ! Ce qui fut hautement apprécié dans le milieu bourgeois dont j'étais issue ! J'avais l'âge d'être étudiante et je commençais à étudier ces peuples qui me fascinaient tant.....en dehors des heures de cours !
Et je suis là , maintenant , encore plus convertie que jamais , à épiler mon homme à cheveux longs ( hihihi ) , à préférer la nature à la ville , à voter écolo et à m'apercevoir , comme Jean Gabin " et maintenant , je sais ....que je ne sais rien ! " , qu'une vie entière ne me suffirait pas pour étudier ces peuples d'une richesse inouïe , qu'il nous reste trop peu de témoignages , qu'on les a exterminés trop vite , ou confiné dans l'éthylisme .
Je ne sais qu'une seule chose : on ne les a pas assez écoutés

La Flèche Brisée




Ma découverte est ici , dans ce western . C'est le début de ma passion .
La Flèche brisée est l'un des premiers westerns prenant parti pour les Indiens.
La Flèche brisée (Broken Arrow) est un western américain de Delmer Daves, sorti en 1950. Scénario : Michael Blankfort d’après le roman Blood Brother d'Elliott Arnold



James Stewart : Tom Jeffords
Jeff Chandler : Cochise
Debra Paget : Soonseearhay

Arizona, 1870. Sur ce territoire, la guerre fait rage entre les blancs et les Apaches depuis plus de dix ans. Ex-éclaireur pour l’armée de l’Union, désormais chercheur d’or, Tom Jeffords (James Stewart) sauve de la mort un jeune indien Chiricahua et s’attire ainsi la reconnaissance de sa tribu qui le laisse partir sans lui faire de mal. De retour en ville, et de plus en plus écœuré par l’interminable inimitié qui sévit entre les deux peuples, il décide d’apprendre la langue, les mœurs, l’histoire et les coutumes des Apaches. Un mois s’écoule et il se rend seul dans les montagnes pour rencontrer le chef de la tribu, Cochise (Jeff Chandler) ; il lui demande dans un premier temps, sans cesser les combats, de ne pas s’en prendre aux transporteurs du courrier. Il obtient gain de cause et est invité quelques temps à séjourner au camp Apache ; il s’éprend alors d’une jeune et jolie indienne, Sonseeahray (Debra Paget). De retour à Tucson, il annonce les promesses de Cochise à une population méfiante ; pourtant, les courriers réussissent leurs passages sans rencontrer d’obstacles. Entre-temps, une caravane de soldats est décimée et l’on commence à penser que Jeffords est un espion au service de Cochise. Sur le point d’être lynché, il est sauvé par le général Howard qui souhaite rencontrer le chef Apache pour lui proposer un plan de paix souhaité par le Président des USA en personne. Peu après, Tom emmène avec lui le vieux général au camp indien et, après des journées de palabres, Cochise accepte de briser une flèche censée symboliser un armistice avant un éventuel début de paix avec les hommes blancs. Quant à Tom, il épouse Sonseeahray selon les rites de sa tribu. Mais dans chacun des deux camps, certains ne veulent pas désarmer. Une véritable paix entre les deux peuples est-elle réellement possible ?

Jeff Chandler


Cet acteur ne fut pas choisi au hasard , il le fut entre autres pour sa stature ! Les indiens sont habituellement de petite taille et principalement les Apaches Chiricahuas . Mais Cochise n'était pas un pur Chiricahuas , mais un croisement de plusieurs ethnies , aussi , d'après les archives qu'il nous reste , mesurait-il environ 1m85 .

Jeff Chandler de son vrai nom Ira Grossel (Brooklyn , 15 décembre 1918 - 17 juin 1961) était un acteur américain.
Cet acteur d'imposante stature (1,91m), fut issu d'une famille de commerçant juif. Il compléta ses études secondaires à Brooklyn. Ensuite,il s'inscrivit à des cours d'arts dramatiques sur une période de deux ans. L'actrice Susan Hayward fut une amie de jeunesse. À travers ses films, Chandler tourna avec de nombreuses starlettes, dont entre autre:
Maureen O'Hara
Rhonda Fleming
Jane Russell
Joan Crawford
June Allyson
Kim Novak
Il se maria en 1946 avec Marjorie Hoshelle. De cette union naquirent deux enfants. Au début des années cinquante, Jeff Chlandler fut très actif à la radio et dans les comédies. Plus tard, il signa un contrat avec les studios Universal. Il reçut un Oscar pour le meilleur second rôle Cochise dans le film La Flèche brisée (1950). Chandler est mort à 42 ans d'un empoisonnement de sang, causé par un bistouri oublié lors d'une intervention chirurgicale.

Les 10 Commandements des Indiens D'Amérique du Nord

Et pour être plus sérieux

Ces " 10 Commandements " est un texte sujet à débat , puisqu'il n'a été écrit par les indiens ( et encore , seulement certaines tribus y ont souscrit ) qu'après leur christianisation , autant dire leur dénaturation ! Inspiré des 10 Commandements bibliques , il en reflète néanmoins une partie de leurs croyances profondes , notamment en ce qui concerne leur respect de la nature et leur attachement à la Terre Mère .

1/Restez proche du Grand Esprit

2)Montrez un grand respect envers les autres êtres vivants

3) Soyez toujours fidèles à la vérité et à l'honnêteté

4) Faites ce qui vous paraît juste

5) Soignez le bien être de l'esprit et du corps

6) Montrez du respect envers la Terre et tout ce qui vit dessus

7) Assumez pleinement la responsabilité de vos actions

8) Faites don d'une partie de vos efforts au plus grand bien

9) Travaillez ensemble pour le bien de toute l'humanité

10) Prêtez assistance et gentillesse là ou il y a besoin

Les siouCs

Quand le " blanc " se moque du " blanc "

Sacred Spirit : Lyo Lay Ale Loya

Wind-Talker , va leur dire que leur fierté est restée immense

Sacred Spirit : Nahanna

Sacred Spirit : Yeha noha

Commençons par le début...

lundi 24 décembre 2007